Si les yeux ont des paupières pour se protéger à minima, les oreilles, quant à elles, n’ont pas de clapets de protection.
Il existe une protection au niveau du système auditif appelé « réflexe stapédien ».
Celui-ci consiste en la contraction du muscle de l’étrier de l’oreille moyenne, visant à atténuer le niveau d’intensité des sons transmis à l’oreille interne.
Mais ce mécanisme ne peut gérer ni la puissance des intensités sonores émises par les matériels actuels, ni les niveaux de pression acoustique que nous imposons à notre système auditif.
Une exposition prolongée à forte intensité peut entraîner une baisse irréversible de l’audition (dès 85dB A selon la législation du travail).
En France, plus de 2 millions de personnes sont exposées de manière prolongée à des bruits intenses, dépassant 85 dB A sur leur lieu de travail. Un certain nombre d’entre elles seront atteintes de surdité irréversible.
Les méfaits du bruit sont le risque élevé de surdité, la douleur, mais aussi insomnies, perte de vigilance, élévation de la tension artérielle, irritabilité, affections psychosomatiques.
La loi de 1988 oblige l’employeur à proposer des protections anti-bruit. Article -R 232-8-3- du code du travail : lorsque l’exposition sonore quotidienne subie par un travailleur dépasse le niveau 85 dB (A), les protecteurs individuels doivent être mis à disposition.
De nombreux employés se plaignent des protections non fabriquées sur-mesure qui ne leur permettent pas d’entendre le bruit d’alerte.
A l’heure actuelle, les progrès technologiques permettent de réaliser des embouts anti-bruit industrie avec filtres qui ne laissent passer que les fréquences conversationnelles mais atténuent le bruit.
Le bruit a été déclaré ennemi public n° 1. Il est donc du devoir de chacun de prendre les mesures qui s’imposent pour éviter les effets désastreux qu’il peut provoquer.
Les embouts anti-bruit avec filtres CE sont conçus pour laisser passer la parole et stopper les bruits dangereux.